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Le comportement des primates et les bases cérébrales qui le sous-tendent font preuve d’une grande plasticité sous l’influence de contraintes spécifiques liées à un environnement tenu comme imprévisible dans le temps et dans  l’espace. Ainsi, pour mieux comprendre les primates, il nous paraît important de considérer à la fois leur comportement en milieu naturel et en captivité, ainsi que les bases neurobiologiques mobilisées dans ces différents contextes. Ce groupe de travail a pour but de favoriser les échanges de connaissances théoriques et techniques de chercheurs provenant de 3 domaines distincts : l’écologie comportementale, l’étude du comportement et de la cognition en milieu contrôlé et les neurosciences cognitives. Nous présenterons brièvement le bilan de la première réunion de ce groupe de travail, qui a pour vocation de s’ouvrir à l'ensemble de la communauté des primatologues. Au-delà des divers points d’intérêts communs et des échanges d’expertise technique, nous avons identifié un certain nombre de projets scientifiques soulignant la valeur ajoutée de cette approche pluridisciplinaire.