Pour en finir avec la postmodernité : le sens du merveilleux dans la série Once Upon a Time

oleh: Christian Chelebourg

Format: Article
Diterbitkan: Osservatorio Processi Comunicativi 2016-12-01

Deskripsi

Once Upon a Time, de ce point de vue, est inséparable du libre traitement des contes de Grimm dans Tangled ou Frozen, aussi bien que d’un prequel comme Maleficient, d’une variation comme le Cinderella de Kenneth Branagh ou de parodies enjouées comme Into the Woods ou Descendants Ce que l’on voit à l’œuvre dans ces films, c’est l’affirmation que la clé de l’avenir est dans le bagage intellectuel transmis par la firme à la jeunesse, car c’est là que gisent les idéaux capables de réensemencer le progrès. Ainsi la multinationale retourne-t-elle contre la légion de ses détracteurs les procès en aliénation qui lui ont été faits depuis plus d’un demi siècle. Ce dont souffre notre époque, aux yeux des enchanteurs de Burbank, c’est avant tout d’une grave crise de foi dans les ressources du patrimoine imaginaire dont la jeunesse est la gardienne. Le merveilleux, dans cette logique, n’est pas un leurre propice au divertissement, mais un précieux gisement de vérités et de valeurs dont l’exploitation par une génération émancipée des idéologies peut seule permettre de sortir du cercle vicieux de la postmodernité.