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Les parodies de Luciano Folgore, jadis poète futuriste
oleh: Stefano Magni
Format: | Article |
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Diterbitkan: | Université d'Aix-Marseille 2011-11-01 |
Deskripsi
Au début du XXe siècle, Luciano Folgore a publié des recueils de poèmes dans le plus pur style futuriste. Leurs titres révèlent leur vocation novatrice : Le chant des moteurs (1912), Ville rapide (1919). Après cette première phase, pendant des années, Folgore s’est consacré aux parodies. Dans Poètes à contrejour (1922), Poètes au miroir (1926) ; Nouvellistes au miroir (1935), il a détourné avec beaucoup d’ironie, et dans un but ludique, un grand nombre d’auteurs contemporains. Parmi ceux-là, on trouve aussi des auteurs futuristes avec lesquels il a partagé sa première phase d’activité littéraire : Marinetti, Papini, Soffici, Govoni, Palazzeschi. Il a en outre écrit une parodie de lui-même. Ce regard ironique et moqueur sur le futurisme ne nous semble pas être le signe du refus de sa précédente carrière, mais plutôt un instrument de la modernité. En s’éloignant du futurisme, Folgore a su lui donner un nouvel élan créatif, car il l’a rénové en suivant l’influence des avant-gardes et des pensées les plus novatrices de la période (Apollinaire, Bergson, Freud, Pirandello).